La vague des protections périodiques bio : mode ou réelle nécessité ?

Le saviez-vous ?

La toute première serviette jetable a été commercialisée aux Etats-Unis en 1896 ! Bon, ce n’était qu’un morceau de lin fixé sur la culotte grâce à une épingle à nourrice, mais on peut dire que c’était déjà une grande avancée. Le XXème siècle marque ensuite le développement et la généralisation des protections périodiques avec notamment la création par Tampax du premier tampon jetable en 1963. 


L’usage des protections périodiques se démocratise donc et les technologies se développent promettant des protections toujours plus efficaces, absorbantes et  discrètes ! Mais en 2016, un scandale éclate : une jeune mannequin est amputée aux Etats-Unis suite à un Syndrome du Choc Toxique ou SCT (une infection causée par un staphylocoque doré) lié à l’usage d’un tampon. 


S’il s’avère en réalité que le choc toxique est indépendant de la composition des tampons mais plutôt au port prolongé du tampon, plusieurs pétitions apparaissent demandant plus de transparence sur la composition et les processus de fabrication des protections menstruelles. Les médias internationaux s’en saisissent, ce qui mène à l’ouverture en France d’une enquête par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) en 2016. Et oui, la France n’est pas toujours à la ramasse en matière de sciences et de santé !

 

Une prise de conscience suite à une enquête de l’ANSES en 2019

L’ANSES réalise alors une enquête approfondie sur les produits d'hygiène périodique, rendue publique en 2019.

Elle explique alors que le cadre réglementaire concernant « la composition, la fabrication ou l’utilisation des produits de protection intime » est très faible. De plus, contrairement aux produits cosmétiques, il n’existe pas d’obligation d’informer le consommateur sur la composition des produits, bien que ces derniers puissent être potentiellement à risque.

Une composition et un processus de fabrication controversés  

L’étude montre que les protections périodiques, serviettes comme tampons, contiennent pour la plupart des éléments de nature synthétique de type polyoléfines mais aussi parfois des résidus de pesticides, dont certaines sont interdites au sein de l’Union Européenne. Si celles-ci ne sont pas mises volontairement dans les produits, elles résultent soit d’une contamination des matières premières, soit du processus de fabrication en lui-même (par exemple, pendant le blanchiment des fibres ou le collage).  De plus, l’enquête met également en évidence la présence d’un certain nombre de substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens.

Bien que les protections ne dépassent pas les seuils sanitaires, les risques ne doivent pas être écartés : l’ANSES demande alors plus de transparence sur la composition, la suppression des substances parfumantes et l’amélioration des procédés de fabrication pour assurer la qualité des protections. 

La réaction : un engouement pour des produits bio, sans substances toxiques et une exigence de transparence sur les procédés de fabrication 

Cette enquête a donc permis une prise de conscience : faire attention à ce que l’on mange est important, mais il est également nécessaire de savoir ce que l’on consomme quand il s’agit de protections intimes en contact direct avec les muqueuses ;) 

Les consommateur·rices recherchent donc des produits bio, plus respectueux du corps et de l’environnement. Flo, créée en Angleterre en 2017, s’inscrit dans cette démarche en proposant des produits bio, sans aucun produit toxique, et éco-responsables. La santé, c’est aussi celle de la planète donc on évite le plastique.

Publicité Naturalia, Agence Altmann + Pacreau, 2019. 

Et pour avoir un œil sur la composition, il est nécessaire d’exiger de la transparence ! Cela est donc largement souhaité par les consommateur·rices, que ce soit en matière de composition, d’utilisation ou encore de risques sanitaires éventuels (Opinionway, 2017). Plus qu’une mode, les protections périodiques bio et saines répondent donc à une réelle nécessité et à une transformation en profondeur de nos modes de consommation. 

Et c’est face à ce besoin que Flo s’est lancée pour garantir des produits ultra-sains et bio mais tout autant performants !

 

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